LES MUSICIENS DE BREME (by Deqing Wen)








De-qing Wen
Les musiciens de Brême, 2011
Opéra pour grands et petits
Chanté en français
Livret d’après un conte de Grimm «Les Musiciens de la fanfare de Brême»
création en présence du compositeur

Musique et livret:
De-Qing WEN (Suisse/Chine)

Distribution:
L'âne - Lisandro Abadie (basse)
Le chien - Claudio Danuser (baryton)
Le chat - Jeannine Hirzel (soprano)
Le coq - Javier Hagen (ténor)
Le brigand - Robert Koller (baryton)

Mise en scène:
Wolfgang Beuschel

Chef d’orchestre:
François Cattin
NEC Nouvel Ensemble Contemporain, La Chaux-de-Fonds

Co-production NEC/Forum Wallis
en collaboration avec le Théâtre Populaire Romand
le Théâtre L'Heure Bleue La Chaux-de-Fonds et le Théâtre de Valère Sion

Le compositeur sino-suisse Deqing Wen a approché le NEC pour réaliser la création de son opéra pour enfants Les Musiciens de Brême. Le NEC et le compositeur ont déjà collaboré à de nombreuses reprises. Cette sympathie mutuelle a naturellement débouché sur l’idée d’une collaboration pour la création d’un opéra destiné à un jeune public. Et voici un opéra pour enfants, chanté en français, d’après un conte des frères Grimm, Les musiciens de Brême. C’est l’histoire d’un âne, dont le maître cherche à se débarrasser car il est devenu vieux et inutile, qui s’enfuit et décide d’aller à Brême pour devenir musicien de fanfare. Il entraîne sur sa route un chien, devenu trop vieux pour partir à la chasse, un chat, trop vieux pour chasser des souris, et aussi un coq, vieux lui aussi et juste bon pour la casserole. Une nuit, épuisés et affamés, les animaux s’arrêtent dans une forêt. Ils aperçoivent une lumière, s’en approchent et découvrent une cabane dans laquelle, attablés autour d’une table chargée de victuailles, mangent des brigands… La suite sur scène, avec une basse (l’âne), deux barytons (le chien et le brigand), un mezzo-soprano (le chat), un ténor (le coq… évidemment?!), six musiciens et un chef d’orchestre du Nouvel Ensemble Contemporain NEC. On doit la musique et le livret au compositeur sino-suisse De-Qing Wen. L’action se tourne décidément vers le burlesque, la dérision. Une compréhension de l’histoire au premier degré peut faire rire les petits, mais une lecture différente et subjective de la narration touchera aussi les adultes, tant est que le ridicule des personnages peut s’appliquer à diverses situations de la vie. Mélange de burlesque et de dérision, cet opéra en deux actes fera rire autant les petits que les grands.

Je m’évade pour sauver ma peau.
Sur la route de Brême,
Je serai musicien. (Il prend son trombone)
Etre libre, vivre libre,
et qu’on me paie pour mon labeur.
Hi han !